29 10 2014

Transpiration : quand les déos ne suffisent plus


 

transpiration

La transpiration peut gâcher la vie de certaines d’entre nous. Pour celles qui transpirent vraiment beaucoup, le Botox® ou la chirurgie peuvent être des solutions au long cours.

En cas de transpiration excessive, les médecins parlent d’hyperhidrose. Lorsque cette afffection est modérée, elle est traitée localement avec des antitranspirants à base de chlorure d’aluminium.
Pour les cas plus gênants, l’ionophorèse donne d’assez bons résultats.

Cette technique consiste à plonger pieds et mains dans une bassine d’eau traversée par un courant électrique créé par deux électrodes.
Si elle peut être utilisée chez soi, elle est cependant contre-indiquée aux porteurs de pacemaker et de prothèse métallique, aux femmes enceintes ou sous stérilet.

Il faut compter une vingtaine de minutes par séance et une dizaine de séances pour constater une amélioration.

La révolution du Botox
Lorsque les causes relèvent du stress, des antidépresseurs, des bêtabloquants ou des anxiolytiques sont préconisés.

Mais la véritable révolution semble venir de la toxine botulique : pour les 1 % d’adultes qui transpirent à l’excès sous les aisselles à cause de la suractivité de leurs glandes sudoripares, cette toxine botulique (le fameux Botox®) est une solution. Le médecin applique de l’iode et de l’amidon sous les bras du patient et repère les zones d’intense sudation : elles se colorent en bleu.

Il y injecte de la toxine botulique, qui bloque la sécrétion de sueur par les glandes. Avec environ 2 ng, on soigne l’hyperhidrose (la transpiration excessive) de plus de 90 % des personnes pendant quatre à six mois. Ce composant bloque la transmission de l’acétylcholine, un médiateur chimique, diminuant ainsi la sécrétion de sueur.

Une anesthésie locale est nécessaire avant la micro-injection de botox dans le derme profond de l’aisselle. Comptez deux jours pour constater les effets.

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Quand cela ne suffit pas…

Si l’hyperhidrose résiste, il reste la chirurgie. La plus fréquente concerne les aisselles : radicale, elle supprime le ganglion qui contrôle la transpiration, mais n’est pas sans risque (transpiration déplacée, fatigue chronique…). Aussi, n’hésitez pas à prendre plusieurs avis.

 
 
 
 
 
 
 

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